À la Une: les états généraux des médias et de la communication organisés à Kinshasa - a podcast by RFI

Les états généraux des médias et de la communication organisés à Kinshasa ont particulièrement intéressé les journaux cette semaine.

« 150 acteurs pour mitonner la mise à jour ». C’est le titre à la Une du journal AfricaNews qui, d’entrée de jeu, dresse une situation très préoccupante du secteur : «… La caducité du cadre légal, la gratuité et la baisse conjointe de la diffusion et des recettes de la pub », écrits qui rappelle le thème principal « Les médias congolais : quelles perspectives à l’ère du numérique et des enjeux et défis du développement durable », et qui souligne que dans son allocution, le chef de l’État a affirmé qu’il fallait œuvrer pour la salubrité du secteur qui est miné par les fabricants de l’intox.

Le quotidien Le Phare, écrit pour sa part : « le Chef de l’État appelle au nettoyage des écuries ». Pour ce journal, la présence de Félix-Antoine Tshisekedi à l’ouverture de ces assises doit être perçue comme un encouragement et un accompagnement du chef de l’État pour la refondation de la profession de journaliste. « Les médias sont des instruments qui ne peuvent être laissés sans encadrement », précise le président de la République. Le quotidien de Kinshasa publie le discours du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, à l’ouverture de ces assises et reprend en Une cette phrase : « L’exercice du métier en 2022 ne ressemble plus à celui qu’il était en 1970, en 2000 ou encore en 2010 ».

« FATSHI conditionne l’appui du gouvernement », titre de son côté le journal L’Avenir. « La presse est dans l’obligation de se mettre à jour. Le gouvernement accorde un moratoire sur la dépénalisation des délits de presse, mais à la seule condition pour la profession de renforcer ses organes de régulation et d’autorégulation pour s’assurer que le travail se fait de manière professionnelle », rapporte L’Avenir.

« Union sacrée de la nation : séparer le bon grain de l’ivraie ». C’est dans Le Potentiel, un autre quotidien qui note : « À moins de deux ans des échéances électorales de 2023, les sociétaires de l’Union sacrée de la nation, plateforme politique qui soutient la vision du chef de l’État, ont procédé lundi 24 janvier à l’évaluation du chemin parcouru. L’idée de fédérer toutes les forces et les intelligences politiques n’est pas mauvaise en soi, poursuit Le Potentiel qui prévient cependant : la grosse erreur serait de croire que tous ceux qui viennent frapper à la porte de l’Union sacrée sont purs d’intention. Il est donc temps en cette année charnière, peut-on encore lire, de séparer le bon grain de l’ivraie. Il en va de l’intérêt du président de la République qui tient à briguer un second mandat en 2023 », conclut le quotidien Le Potentiel.

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